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Hier soir à Cowork in Grenoble, Ludovic Lecordier et Christina Rebuffet nous ont donné tous leurs conseils pour bien pitcher en anglais. Allez, on partage !

Le pitch, c’est 2 à 3 minutes pour présenter son projet. Mais pas la peine d’en dire le plus possible pour autant ! L’enjeu est de susciter l’intérêt tout de suite, donc allez droit au but. Pour que votre message soit retenu, il faut surtout qu’il soit simple, clair, et facile à retenir. Essayez de trouver un équilibre entre l’informatif et le mémorable. On sait c’est dur, mais ça marche !
Avant le pitch, on fait quoi ? :
WHAT is my project? : Why, What, How ?
Pour vous-même, posez-vous ces questions afin de clarifier votre projet : Demandez-vous clairement quel est son intérêt, pourquoi vous vous êtes lancé, quelle est exactement votre idée et comment vous allez vous y prendre. Finalement, quel est le message que vous souhaitez que votre public retienne est la chose la plus importante à se demander !
WHO am I pitching to? : What do they want from me ? What do I want from them ?
Connaitre son public est essentiel pour construire sa présentation. En effet, vous allez vous adresser différemment à un commercial qu’à des médias : un public n’a pas les mêmes attentes qu’un autre. Vous non plus d’ailleurs, vous n’avez pas les mêmes objectifs à atteindre. Souhaitez-vous convaincre, informer, subjuguer ? Posez-vous la question !
Faites attention aux différences de culture. Tentez de trouver un compromis entre la présentation extraordinaire à la Steve Jobs et le classique « Thèse, antithèse, synthèse » européen ! Posez-vous aussi la question de la participation : puis-je faire interagir mon public ou non ? Est-ce que j’instaure un dialogue ou est-ce que je parle seul ? Est-ce que je réponds aux questions tout de suite ou à la fin ?
Pour la préparation de votre support, immergez-vous directement dans la langue. On a souvent tendance à faire de belles phrases en français sur nos slides puis à essayer de les traduire. Oubliez ça ! Une suite de phrases simples construites en anglais vaut mieux qu’une traduction interminable et approximative. Travaillez aussi votre intonation et votre voix, elles vous permettent de marquer les mots les plus importants.
Préparez votre entrée en matière pour capter l’attention de votre public. Plusieurs techniques peuvent être utilisées : le storytelling, présenter les chiffres significatifs de votre domaine, proposer une vision future que votre produit aura rendu possible : « Imaginez si le cancer se soignait comme un rhume… Avec nous ça va être possible ». Allez voir les vidéos des conférences Ted x, qui montrent très bien le travail des intervenants sur les entrées en matière.
Pendant le pitch, qu’est ce qui se passe ?
Faites attention à votre gestuelle ! Votre corps parle parfois à votre place et peut communiquer votre stresse. Essayez d’éviter les mouvements parasites, ou encore les vas et viens qui donne le tournis ! Utiliser vos mains pour canaliser votre stresse. Enfin, gardez un contact visuel avec votre public, il se sentira plus concerné par votre speech.
Pour terminer votre pitch, informez votre public sur vos prochains événements et sur l’endroit où il peut retrouver vos informations : mail, site internet. Vous pouvez faire un call-to-action : demandez une action précise, comme « inscrivez-vous sur notre newsletter ! », ou « suivez nous sur Facebook ! » N’oubliez pas de remercier l’audience pour son attention.
Voilà, vous êtes prêts ! Pour en savoir encore plus, rendez-vous sur le site de Spontanez-vous pour des conseils en communication orale, ou sur celui de Christina Rebuffet pour travailler votre anglais. On se retrouve très bientôt à Cowork in Grenoble pour d’autres événements !